Rejoindre l'Italie lundi 5 Août

6 Août 2019 , Rédigé par Philippe Thillay

Le voyage vers le port se fait sans problème. De nombreux aménagements routiers transforment le paysage. Sur la droite apparaît le pont suspendu reliant les deux berges du golfe de Corinthe. Il y a trois semaines, un bus me déposait de l'autre côté. J'aurai donc fait le tour du golfe.

Poussé par une légère brise, je traverse le campus de l'Université de Patras, une longue avenue desservant plusieurs facultés et écoles.... Ensuite c'est la traversée du nord au sud de la ville en longeant la mer. Il faut rejoindre l'entrée de la gare maritime. Par ces chaleurs ce type de parcours n'est pas des plus agréables, les gaz d’échappement irritent les yeux et la gorge, il faut faire attention aux trous sur la route, au trafic...

Arrivé au port, on me propose d'entrer mon vélo dans la grande halle de la gare maritime pour y retirer mon billet, trouver de quoi boire et me restaurer. Les 3h00 d'attente ne seront pas désagréables.

Le bateau est plus petit qu'à l'aller. Il fera halte à Igoumenitsa, là où j'ai débarqué en juillet dernier. Le public est différent. Au-delà des grecs, on dénombre surtout des allemands, des français, des italiens. Les turcs sont encore en vacances. Ils reviendront sans doute fin août.

Surprise je ferai le voyage seul dans ma cabine. Cela me permettra de m'étaler et de réorganiser mes sacs en prévision de la montagne qui m'attend.

Pour le reste je commence à prendre mes habitudes. Je partage mon temps entre observation des passagers, du paysage et la lecture. J’ai lu durant cette "croisière" un super livre « Le jour où Apple a acheté la Grèce» ( Jean-Cedric Michel). (voir critique: cliquez ici) Point de départ, les actifs d'Apple sont supérieurs au montant de la dette grecque. S’ensuit sur fond d'enquête policière, toute une histoire de stratégie bien ficelée autour d'une fiscalité alternative aux différentes formes d'impôts, issus du 19eme siècle...Passionnant.

Pas de dauphin à l'horizon cette fois ci, mais j'ai passé une longue nuit, bercé par une mer calme

Vers 11h00 nous sommes de retour à Ancône. La sortie du bateau est un peu fastidieuse. Mon vélo, avec les motos a été placé au sous-sol. Il est bloqué par de nombreuses voitures qui attendent de pouvoir accéder au pont-supérieur. Au résultat tout se passe pour le mieux A 12h00 je suis à la gare ferroviaire et j'obtiens un billet pour le lac Majeur. Je devrais y être ce soir vers 20h30

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