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Il pleut sur le lac Majeur

8 Août 2019 , Rédigé par Philippe Thillay

Il pleut sur le lac Majeur
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Il pleut sur le lac Majeur
Il pleut sur le lac Majeur

Le voyage en train depuis Ancône s'est fait sans problème. Les trains régionaux (les seuls accessibles aux vélos non démontés) sont certes, souvent âgés. Mais il y en a beaucoup. Ils sont climatisés, ils ne sont pas chers et comportent de vrais espaces vélo. C'est généralement un endroit anciennement dédié au transport des colis, voire du courrier. Il y a généralement beaucoup de voyageurs sur la route des vacances ou faisant du cabotage.
Au programme, affinage du parcours, lecture, mise à jour du blog, discuter avec certains voyageurs, observer le paysage....Remarque en passant,  à destination de RFF (Réseau ferré de France) peut-être. Partout en Italie les rails sont peints en blancs. Cela permet de lutter contre la chaleur.

20h30, je suis à Arona sur la rive sud du lac Majeur. C'est un carrefour distribuant plusieurs grands cols. Il va falloir choisir. En fait c'est la météo qui sera le critère déterminant. La journée de mercredi s'annonce très pluvieuse.

J'ai trouvé un hôtel au charme désuet, dirigé par une dame très gentille, parlant français. Elle m'envoie dîner dans un lieu qui lui ressemble. Tout est parfait, sauf l'orage qui a tonné toute la nuit.

 

Au réveil, le lac a disparu dans le brouillard, mais il ne pleut pas. Je tente de remonter à vélo vers le nord, direction le col de San Bernardino où jeudi il devrait faire beau. Je commence à rouler et après quelques km, la pluie fait son apparition. Quelques gouttes au début, mais une densité croissante au fil des km.

Je tente à nouveau le train pour échapper à la pluie. Hélas, là où je m’arrête le prochain départ est pour le milieu de l'après-midi. Je continue donc à vélo. Mais la pluie s'intensifiant je cherche une autre alternative. J'avise dans la ville suivante une gare maritime. Bon plan il y a des bateaux qui rejoignent Locarno et acceptent les vélos. Mais manque de chance, ils ne fonctionnent pas le mercredi et nous sommes justement mercredi. Il me faut donc me résigner.

 

Je réorganise  mon équipement vélo, je mets à l'abri les choses fragiles, j'installe convenablement ma cape de pluie. Le dispositif s'avère efficace. La cape fonctionne à la manière d'une tente. Elle protège le cycliste et le matériel. Elle laisse passer l'air, ce qui permet d'évacuer la sueur. Le problème une fois encore, ce sont les voitures qui en doublant envoie de l'eau par dessous la cape.

Vers 13h00, je m’arrête dans une auberge à quelques pas de la frontière. Bien m'en a pris, car à peine assis, un déluge s'ébat sur la région. Je suis bien au sec. Vers 16h00, une fois la frontière passée, en arrivant sur Locarno, la pluie revient en force. Je trouve la gare et cette fois je peux acheter un billet pour Bellinzona, au carrefour des routes du St Gothard et du San Bernardino.

 

Le beau temps se confirme pour jeudi sur le San Bernardino. 50km d'ascension, au début facile pour atteindre le sommet. Au sortir du train, la météo tient ses promesses, le ciel se dégage. Je décide d'avancer un peu avant de chercher un gîte. Je parcours une dizaine de km et m'arrête dans un village où Booking annonce deux hôtels possibles. Mais sur place je constate qu’ils sont aussi fermés le mercredi.

Contactée par téléphone, la propriétaire de l'un accepte de me donner une chambre. On se retrouve à l'hôtel qui est sur les hauteurs du village. Le raidillon n'est pas facile à grimper en fin de journée.

La propriétaire me montre la chambre, puis m'emmène visiter la cuisine. En fait je suis le seul client. Il faudra donc que j'organise moi-même le petit-déjeuner. Elle me montre comment fonctionne les différents appareils, puis me donne les clés de l'hôtel. Pour finir, elle m'invite à aller dîner à l'auberge de l’autre côté de la rue où ils fabriquent leurs pâtes. Dans cette partie de la Suisse, il faut voir afficher le drapeau suisse pour ne pas se croire en Italie : la végétation, la langue parlée, les spécialités culinaires… tout renvoie à e Pays. Nous sommes  aux confins du Tessin et des Grisons. De l’autre côté du col on parlera allemand.

 

 

 

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